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à savoir

Gale de boue

La pluie arrive, et avec elle l’humidité au pré, au box, dans la carrière, au manège. La gale de boue est une infection dûe à ce ramollissement de la peau, ce qui permet à la boue de pénétrer dans les pores de la peau, en entraînant micro-organismes et acariens, ce qui provoque chute des poils, croûtes, douleurs sur le paturon et parfois plus haut (canons.)

Soins

D'abord, mettre le cheval dans un endroit sec et propre, non boueux. Nettoyer les membres atteints avec de l'eau tiède et du savon de Marseille, en faisant mousser pour enlever les croûtes sans les arracher. Sécher soigneusement sans frotter, avec une serviette propre. Couper tous les poils pour permettre à la peau de cicatriser et empêcher l'humidité de stagner. Appliquer une pommade cicatrisante. Toujours sécher parfaitement les membres de votre cheval après la douche, surtout au pli du paturon (vous pouvez préventivement enduire celui-ci d'un corps gras). Si vous ne pouvez pas procéder à un séchage en règle, brossez soigneusement les membres (bouchon et brosse douce) : c'est préférable à trop de douches, surtout en hiver. .

Les faits de la dermite estivale

Bien que connue sous différents noms - dermite estivale, dermatite estivale, dermite estivale récidivante des équidés (DERE), démangeaisons d'été - la cause et les symptômes de la maladie sont les mêmes. C'est un problème qui touche des milliers de chevaux, poneys et ânes dans de nombreux pays du monde. La dermite estivale (ou la dermatite estivale / DERE) est plus qu'une simple irritation de la peau pour les équidés : C'est un fléau qui rend la vie insoutenable. Les animaux atteints développent une hypersensibilité ou une réaction allergique aux protéines ( en fait anodines) présentes dans la salive des moucherons, ce qui déclenche une réaction excessive du système immunitaire du cheval . Le cheval réagit "par erreur" en attaquant ses propres cellules de la peau là où il a été piqué par le moucheron, ce qui provoque des démangeaisons. Comme toutes les formes d'allergies, la dermite est très difficile à traiter. Quand un cheval développe les symptômes de la dermite estivale, en règle générale il est condamné à souffrir de ce fléau pour le restant de ses jours pendant les périodes à risques. Avec le réchauffement de la planète, la saison aurait tendance à se prolonger, et il y a même des régions où les chevaux n'ont pas de période d'atténuation de la maladie avant que le cycle ne recommence.

Quand et pourquoi ?

La recherche a montré que la maladie avait tendance à se manifester pour la première fois entre 1-5 ans et à l'automne, mais les symptômes peuvent commencer quand le cheval est plus âgé. Les raisons pour lesquelles elle commence ne sont pas encore connues, les recherches continuent pour mieux comprendre. Ce qui est sûr et certain, c'est que l'environnement, le climat, le nombre de moucherons, ainsi que le stress (dû à des maladies graves, blessures graves, changements de propriétaire et/ou de région) sont responsables, en partie, du déclenchement de la dermite estivale. L'importance et le rôle de la génétique dans le développement de cette maladie est moins bien compris.

Les symptômes

Les piqûres de moucherons provoquent des démangeaisons intenses. La crinière et la base de la queue sont les parties du cheval les plus affectées. Malheureusement, sans soins préventifs la maladie s'aggrave chaque année et les démangeaisons peuvent s'étendre aux autres parties du corps. Des lésions peuvent être observées sur le garrot, la croupe, les hanches, le dos - ligne du dessus, la tête, les oreilles, les membres, le fourreau, les mamelles et la ligne ventrale. La peau s'écaille et s'épaissit, se plisse, se recouvre de pellicules, cela s'accompagne d'une chute des crins, des poils, ainsi que de plaies croûteuses qui peuvent saigner et suinter un sérum. Il pourrait y avoir perte des poids. Sans traitement, ces plaies peuvent devenir une source d'infection et intensifier les démangeaisons.

Symptômes de comportement

Le cheval se gratte sur n'importe quel objet à sa portée, parfois frénétiquement et jusqu'au sang. Même dans un enclos à clôture électrique et sans objet pour se gratter, les chevaux atteints sont très imaginatifs et peuvent se gratter la crinière avec les sabots postérieurs et se mordre la queue, ainsi que le ventre et les membres. Certains peuvent s'asseoir comme des chiens et se propulser en arrière à l'aide de leurs membres antérieurs pour se gratter la croupe, la queue et le ventre sur le sol. Le cheval s'agite, en remuant sa queue vigoureusement. Il se roule souvent. Les bâillements sont répétés. Il secoue la tête. Il demande fréquemment à ses compagnons de le toiletter. Il n'est plus à l'aise et souvent fait " les cent pas ", surtout pendant les périodes où les moucherons sortent, ceci pour tenter d'éviter ses agresseurs.